Sécurité

Bien que ces risques (bruit, température, aération..) soient souvent pris en compte de façon individuelle lors de l'élaboration du Document Unique, certaines études tendent à démontrer qu'il existe des effets d’aggravation lorsqu'ils sont mis ensemble entre eux ou couplés à d'autres risques. Nous pouvons ainsi énumérer quelques tandems connus à l’instar : du bruit et des vibrations, de l'humidité de l’air et du risque électrique, de l'ambiance thermique et la manutention physique, et aussi du risque chimique et de l'ambiance thermique… .

En 2002, le service santé-environnement de la DDASS-ESSONNE dans sa revue « guide de traitement des plaintes » relève des effets du bruit sur la fatigue physique, l’attention, le champ visuel ; influençant ainsi les activités qui requièrent ces qualités. D’après le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail, le froid entrave les tâches manuelles parce qu'il réduit la sensibilité et la dextérité des doigts ; ce qui peut avoir pour effet de diminuer la force musculaire et de provoquer une raideur articulaire. Pilcher et al. En 2002 démontrent qu’il existe une forte altération des performances du travailleur (exprimée en %) en fonction d’une plage de température « acceptable ». Beaucoup d’exemples pris dans des publications scientifiques, notamment en physiologie, neurologie et sciences du comportement confirment ces effets.

La prise en compte de l’effet conjugué des différents facteurs de risques est aujourd’hui traitée par des ergonomes.
En définitive, l'évaluation des risques au poste de travail doit prendre en compte l'effet des facteurs ambiant sur d'autres risques professionnels.